Montesquiou - Fezensac Ambroise Anatole Augustin (1788-1878)
Né le 8 août 1788 à Paris, fils d'Elisabeth Pierre comte de Montesquiou-Fézensac, 1764-1834, grand chambellan de l'Empereur à la place de Talleyrand, sénateur.
Cousin de Raimond Aimery de Montesquiou-Fézensac et frère d'Ambroise Anatole (voir Berthier et Ney ).
Aide de camp de Davout (officiellement) du 12 octobre 1808 au 27 mars 1809, puis officier d'ordonnance de l'Empereur du 28 mars 1809 au 13 mars 1812, puis aide de camp de Berthier du 14 mars 1812 au 17 janvier 1814 puis de l'Empereur à partir du 18 janvier 1814 jusqu'à la première abdication.
Lieutenant le 12 octobre 1808, capitaine le 19 janvier 1810, chef d'escadron le 14 mars 1812, colonel le 5 novembre 1813, maréchal de camp le 2 avril 1831.
Baron d'Empire le 26 avril 1810.
Grand-officier de la Légion d'honneur, Grand d'Espagne de 1" classe, chevalier de Saint-Louis, Grand Croix de l'ordre de François 1er des Deux-Siciles, Grand Cordon de l'ordre de Léopold de Belgique, Commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire le Grand.
Participe aux campagnes d'Autriche en 1809, de Russie en 1812 et d'Allemagne en 1813. Accusé en 1815 de s'être rendu à Vienne auprès de sa mère gouvernante du Roi de Rome et d'avoir tenté de le ramener à son père.
En non activité en septembre 1815, n'a pas participé à Waterloo
Chevalier d'honneur de la duchesse d'Orléans en 1823, Député de la Sarthe en 1834, Pair de France en 1841.
Mis à la retraite en 1848, suit Louis-Philippe en exil en Angleterre puis rentre en France à la mort de ce dernier.
Mort le 22 janvier 1878 à Bessé au château de Courtanvaux dans la Sarthe.
Mouton Georges (1770-1838)
Né le 21 février 1770 à Phalsbourg (Moselle).
Aide de camp de Joubert en 1797, puis de l'Empereur à partir du 6 mars 1805 au 11 novembre 1813 puis de nouveau du 20 mars 1815 au 21 juin 1815.
Volontaire au 9e bataillon de la Meurthe le 1" août 1792, lieutenant le 16 août 1792, capitaine le 5 novembre 1792, chef de bataillon le 30 octobre 1797, chef de brigade le 17 juillet 1799, colonel le 24 septembre 1803, général de brigade le 1 février 1805, général de division le 5 octobre 1807, maréchal de France le 30 juillet 1831.
Comte le 28 mai 1809, confirmé comte de Lobau le 19 septembre 1810. Grand Croix de la Légion d'honneur le 19 août 1830. Chevalier de Saint-Louis le 8 juillet 1814. Grand Croix de l'Ordre de la Réunion le 3 avril 1813. Commandeur de l'Ordre de la Couronne de Fer en 1807. Commandeur de l'Ordre du Mérite Militaire de Wurtemberg en 1807 Chevalier de l'Ordre de Saint-Hubert de Bavière te 23 octobre 1809. Sert à l'année du Centre en Champagne puis dans l'électoral de Trêves en 1792 et 1793. À l'armée de la Moselle puis à celle du Rhin de 1793 à 1795. À l'armée d'Italie de 1795 à 1801. S'illustre pendant la défense de Gènes en avril 1800. Au camp de Bayonne en juin 1803 puis de Compiègne et de Saint-Omer en 1804. Sert en Autriche, en Prusse et en Pologne de 1805 à 1807. Blessé à Friedland le 14 juin 1807. Sert en Espagne en 1808. Se signale à Médina Del Rio Seco le 14 juillet 1808. En Autriche en 1809, s'illustre à Landshut le 21 avril 1809, puis à Essling le 22 mai où il reprend le village à la tête des fusiliers de la Garde et couvre la retraite dans l'île Lobau. Présent à Wagram le 6 juillet 1809. Participe à la campagne de Russie. Accompagne l'Empereur de Smorgoni à Paris. Participe à la campagne de Saxe en 1813. Prisonnier de guerre à la capitulation de Dresde le 11 novembre 1813, envoyé en captivité en Hongrie, rentre en France en juin 1814. Mis en non-activité le 2 septembre 1814. Rallié à l'Empereur durant les Cent-Jours. Pair de France le 2 juin 1815. Sert à Ligny le 16 juin 1815, fait prisonnier à Plancenoît le soir de la bataille de Waterloo le 18 juin 1815. Conduit en Angleterre. Proscrit par l'ordonnance du 24 juillet 1815. Se réfugie en Belgique. Autorisé à rentrer en France fin 1818. Pair de France le 27 juin 1833.
En 1809, Napoléon dit de lui : « Mouton est le meilleur colonel qui ait commandé un régiment de Français ».
Décédé à Paris le 27 novembre 1838, des suites d'une blessure reçue le 30 avril 1800 et qui se rouvrit.
