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 Corbineau Jean Baptiste Juvénal
Né le 1er août 1776 à Marchiennes (Nord).
Aide de camp de l'Empereur du 26 janvier 1813 jusqu'au 6 avril 1814, puis à partir du 20 mars 1815 jusqu'au 21 juin 1815.
Sous-lieutenant au 18e régiment de cavalerie le 13 octobre 1792, lieutenant le 1er juillet 1793, capitaine le 23 octobre 1802, chef d'escadron le 2 février 1804, major le 16 mai 1806, colonel le 7 janvier 1807, général de brigade le 6 août 1811, général de division le 23 mai 1813.
Baron d'Empire le 17 mars 1808 confirmé le 10 octobre 1808, reconnu comte en 1816.
Grand croix de la Légion d'honneur le 5 mai 1838.
Chevalier de Saint-Louis le 19 juillet 1814.
À l'armée du Nord de 1792 à 1795, à l'armée de Sambre et Meuse en 1796 et 1797, aux armées du Danube et d'Helvétie en 1799, puis à l'armée du Rhin en 1800 et 1801. Blessé d'un coup de feu qui lui traversa la cuisse à Saint- Biaise le 29 avril 1800. À l'armée du Hanovre de 1803 à 1805. Sert en Pologne en 1807. En Espagne de 1808 à 1810, gouverneur de Grenade. En Russie en 1812. Découvre un gué sur la Bérézina qui permit à Eblé de construire les deux ponts qui sauveront l'armée. Sert en Saxe en 1813. Blessé d'un coup de feu à la tête à Kulm le 30 août 1813. Participe à la campagne de France en 1814. Sauve la vie à Napoléon le soir du combat de Brienne le 30 janvier 1814. Gouverneur de Reims le 5 mars 1814. Blessé d'un éclat d'obus à la tête et au côté droit à la bataille d'Arcis sur Aube le 20 mars 1814. Rallié à la Restauration. Mis en non- activité le 1" septembre 1814. Rallié à l'Empereur pendant les Cent-Jours. Chargé d'organiser les gardes nationales à Lyon contre le duc d'Angoulême en avril 1815. Suit Napoléon à l'armée de Belgique en juin 1815. Employé à l'armée de Paris en juillet 1815. Mis en non- activité le 1er août 1815 avec interdiction de porter l'uniforme. Admis à la retraite le 1er décembre 1824. Réintégré, commandant de la 16e division militaire à Lille en 1830. Pair de France le 11 septembre 1835. Fait arrêter à Boulogne le prince Louis-Napoléon le 6 août 1840. Admis définitivement à la retraite le 30 mai 1848.
Décédé à Paris le 17 décembre 1848.
  
Dejean Pierre François Marie Auguste
Né le 10 août 1780 à Amiens (Somme), fils du général Dejean.
Aide de camp du général Dejean, son père, de mars 1795 au 3 octobre 1797, puis du 6 mai 1800 au 3 octobre 1803, passé au 20e Dragons, aide de l'Empereur du 20 février 1813 au 6 avril 1814, puis à partir du 21 mars 1815 jusqu'au 21 juin 1815.
Sous-lieutenant le 5 août 1796, lieutenant le 5 août 1797, capitaine le 2 janvier 1801, chef d'escadron le 23 septembre 1805, colonel le 13 février 1807, général de Brigade le 6 août 1811, général de division le 23 mars 1814.
Baron d'Empire le 1er juin 1808.
Grand Croix de la Légion d'honneur le 14 avril 1844.
Chevalier de Saint-Louis le 17 septembre 1814.
Aux armées de Sambre et Meuse et du Nord de 1795 à 1797. À l'armée d'Italie en 1800 et 1801. À l'armée des côtes de l'Océan de 1803 à 1805. À la Grande Armée de 1805 à 1808, en Autriche, en Prusse et en Pologne. À l'armée d'Espagne de 1808 à 1810. Sert en Russie en 1812. Commande une brigade de lanciers polonais à partir du 6 février 1813. Sert en Saxe en 1813. Organise la levée en masse le 9 janvier 1814 en Lorraine. Rejoint l'armée en Champagne, sert à Montereau le 18 février 1814. Rallié à Napoléon durant les Cent-Jours, sert à Ligny le 16 juin 1815. Suspendu de ses fonctions et exilé le 24 juillet 1815. Voyage en Stirie, Croatie et Dalmatie. Autorisé à rentrer en France en 1818. Pair de France, à la mort de son père, le 14 juin 1824. Commande une division de cavalerie à l'armée de Belgique en 1830. Inspecteur général de cavalerie à partir de 1832.
Décédé à Paris le 17 mars 1845.